Gras Savoyes Grand Steeple-Chase

C’est sous un soleil de plomb que j’ai pu le week end du 24 mai assister au Grand Steeple Gras Savoyes à l’hypodrome d’Auteuil. Une course d’obstacles mythique où se retrouvent les meilleurs chevaux du monde. Une bonne raison de ressortir l’appareil car en ce moment les occasions se font rares. Sûrement la dernière de sortir le 70-300 avant le Salon du Bourget.


Quelques mois plus tôt, j’ai réalisé un premier reportage « équitation » lors du prix du Qatar Arc de Triomphe. Je n’ai jamais eu le temps d’en publier les photos car faute d’une météo pluvieuse, d’un zoom un peu faible et d’une unique course ne m’ayant pas donné le droit à l’erreur, je n’étais pas tellement satisfait du résultat.

Matériel:

J’avais emporté pour le Qatar uniquement le 18-200mm sur le D300. Cette fois, j’avais à disposition le 70-300mm et je ne m’en suis pas privé. J’inaugure au passage mon nouveau sac photo. Une petite sacoche d’épaule Case Logic sur mesure pour le D300 avec un objectif monté (17-55 à 70-300). Super pratique, j’ai même trouvé un recoin pour y ranger soit un autre objectif (fisheye et 50mm, ou 18-200)- ou le chargeur ! Utile pour partir léger.

En reportage …

Mon choix s’est révélé être plus payant que la première fois. A vrai dire, à l’époque je n’avais pas eu le choix. Le 70-300 est vraiment parfait pour la course. Tout comme au rugby, son amplitude permet de cadrer aussi bien large sur le sujet qu’en très gros plan. La mise au point est rapide et fonctionne parfaitement bien avec le mode « suivi 3D » du D300.  On peut sans problème suivre un cheval en pleine course et shooter sans redemander une mise au point en retirant le doigt du déclencheur un instant.

Dans les stands par contre, ce zoom est bien trop puissant. Heureusement que j’avais gardé le 18-200 au fond du sac. Parfait binôme pour le 300, il a très bien rempli son rôle passe partout pendant la remise des prix entre chaque course.

Développement …

Depuis mon essai avec le Canon 5D Mark II je ne travaille plus qu’en RAW. Bien que je shoote encore en RAW + Jpeg, au final je n’importe dans Aperture que les RAW que je trouve maintenant bien plus souple à utiliser que les Jpeg. Il m’aura fallu de long mois pour le comprendre et me l’imposer mais maintenant c’est bon. Les conditions de luminosité étaient optimales pour ce reportage. Soleil magnifique toute l’après midi. Globalement les modifications étaient très semblable d’une photo à l’autre.

J’ai d’abord sélectionné en plusieurs passes les meilleures photos du reportage. 330 photos en quelques heures, ça en fait du choix ! Un premier passage à 2 étoiles a éliminé un petit tiers des photos, puis 3 étoiles et enfin 4 et 5. Au final il me reste un échantillon de 70 photos.

C’est l’échantillon gagnant sur lequel j’effectue les remises à niveau des RAW. En gros c’est la même correction sur toutes les images, et Aperture possède une option parfaite pour cela. Il peut dupliquer les réglages d’une image sur une autre ou tout un lot. J’ai donc testé d’appliquer le réglage d’une image type sur toutes les autres. Résultat probant! Je n’ai eu au final qu’à ne repasser que sur quelques photos où le pré-réglage était incohérent. Technique approuvée pour le prochain reportage….

Bilan

Après coup, je me rend compte de pas mal de petites erreurs. Surtout au cadrage, le D300 possède un viseur quasi 100% ce qui ne laisse aucune marge de sécurité pour les éléments en bordure d’image. Avec mon D80, couper les oreilles du cheval en cadrant son portrait ne serait peut être pas arrivé. Quand aux éléments non souhaités sur les images, je pense aux publics derrière les chevaux, ou leur dresseur, dur dur de les éviter dans la foule. Effectivement cela fait perdre un peu de charme aux clichés, mais bon, globalement je suis très satisfait de cette sortie.

Voici enfin les photos du Grand Steeple:

Et pour le plaisir, quelques photos prises au prix Qatar – Arc de Triomphe en octobre dernier:

5 Responses to “Gras Savoyes Grand Steeple-Chase”

  1. Francois dit :

    Très beau reportage : tes photos s’améliorent de jour en jour et la progression est visible d’une course à l’autre.

    J’aime beaucoup la série « douche ». Très sympa.

    Enfin, le raw, c’est bien mais cela demande du temps en « post production », non ?

    F

  2. Anthony B. dit :

    Le temps de post production n’est pas tellement plus long. C’est surtout que le RAW offre une plage de retouche et donc des opportunités beaucoup plus grande de retravailler les images. On pourrait donc y passer énormément de temps.

    Dans l’ensemble, j’applique à peu près les mêmes corrections qu’avec le jpg, mais le résultat est bien moins destructeur.

    Enfin, j’ai pris l’habitude de générer les aperçus dans Aperture et de faire ma sélection à partir de ceux ci. Ce qui rend Aperture aussi réactif qu’avec les jpg. Et des que j’ai besoin d’appliquer un réglage, une pression sur « P » (Preview) switch l’affichage directement de l’aperçu à l’originale.

  3. Alex dit :

    Ravi de te lire à nouveau… et de te compter parmi les adeptes du RAW ! Pour répondre à François, oui, le post-traitement peut nécessiter des heures, surtout avec les possibilités offertes par les logiciels de nos jours ! Mais la finesse des réglages en vaut le coup !

    De mon côté pour cette série j’aurais opté pour une profondeur de champ moindre ; je suis surpris par la présence de l’arrière plan alors que tu devais shooter sur de longues focales. Une location du 400mm/4 pour le prochain prix ? ;)

  4. Anthony B. dit :

    En effet Alex. Je shoote quasiment tout le temps à 300 (équivalent 450mm !) à l’ouverture max. (sauf pour 2 photos où j’ai testé f/7 et f/10 justement pour essayer de garder quelques concurrents nets.

    Un 400 pour la prochaine course … A méditer … ;-)

  5. Anthony B. dit :

    Je profite de cet article pour renouveler un peu les photos du diaporama principal du site.

    J’ai conservé les anciennes photos et ajouté une quinzaine de nouvelles photos.

Leave a Reply