Ce n’est pas une nouvelle, je suis fana de gadgets en tout genre. Ceux liés à la photographie m’intéressent tout particulièrement et les nombreux voyages tous plus surprenant les uns que les autres que réalise mon oncle m’ont poussé à me pencher plus précisément sur les techniques de géotagging. Cela consiste à ajouter dans les informations de chaque photo la localisation de la prise de vue. Mais alors que de plus en plus d’appareils compacts grands publics possèdent des GPS intégrés inscrivant dès la prise de vue les coordonnées avec le fichier de l’image, ce n’est pas encore le cas pour la grande majorité des appareils réflex. Voici donc un petit tour des différentes possibilités de géotagging existantes en fonction des besoins, des moyens et des budgets.
L’iPhone tout comme les dernières générations de smartphones est équipé d’une puce GPS utilisée basiquement pour l’application de cartographie intégrée. Or cette puce GPS peut être utilisée par tous les logiciels et c’est ainsi que sont apparus progressivement une multitude d’applications dédiées au tracking pour le vélo, la voiture, l’avion, le parapente s’appuyant sur le GPS et la cartographie de Google Maps ou TéléAtlas.
Ma préférence s’est portée sur l’application X-Motion dont l’ergonomie a évolué rapidement. Les développeurs, très à l’écoute des recommandations des utilisateurs, sont parvenus à intégrer dans une unique application l’essentiel des fonctionnalités utiles à toutes sortes d’utilisations. Petit bonus, il est également possible de télécharger des cartes dans l’application à l’avance pour ne pas avoir besoin de la connexion sur le terrain. Parfait pour utiliser l’application à l’étranger par exemple !
A l’utilisation, la seule contrainte vient de la faible autonomie du téléphone, pensez donc à vous équiper d’un kit de rechargement autonome. L’application doit fonctionner (ou rester en tâche de fond) pendant toute la période où l’on prend des photos. Pas besoin de la garder active pendant les déplacements par contre. Au final on enregistre donc un itinéraire découpé en positions liées à un horodatage. Une fois le fichier de l’itinéraire exporté vers un logiciel comme Aperture, c’est de manière totalement automatique que l’association entre les photos prises par le réflex (ou tout autre appareil) et l’itinéraire est effectué par comparaison des horodatages. Le prérequis est évidement d’avoir réglé l’appareil à la seconde près sur celle du téléphone qui va enregistrer l’itinéraire. Pour les fuseaux horaires, Aperture (et sûrement tous les bons logiciels permettant le recoupement des données GPS) peut se charger d’ajuster le fuseau horaire entre les photos et l’itinéraire si besoin.
Les avantages de cette technique sont nombreux:
– Possibilité d’enregistrer les localisations pour plusieurs appareils en même temps
– En général vous avez toujours votre mobile avec vous, ce n’est donc pas un appareil supplémentaire auquel il faut penser
– Parfaite lisibilité des informations de localisation sur l’écran du mobile, ce qui est rassurant pour vérifier la qualité des données enregistrées
– Pas d’utilisation de la batterie de l’appareil photo
– Très économique (si on inclue pas le prix du téléphone mobile utilisé)
La même méthode est possible en utilisant des petits appareils dédiés uniquement à l’enregistrement d’itinéraires. Les GPS autonomes vendus pour le trekking sont souvent capables aussi d’enregistrer un fichier itinéraire exportable ensuite.
La même association via l’horodatage est ensuite effectuée par le logiciel de traitement des photos ou sur certain modèle en introduisant la carte mémoire dans le boitier de tracking. Ce dernier détecte alors les fichiers de photos et se charge d’inclure les données GPS dans les EXIF de chaque photo.
Cette technique présente les mêmes avantages que la précédente mais vous oblige à gérer un boitier supplémentaire. De plus les modèles les plus économiques ne disposent pas d’écran pour afficher les coordonnées ou la carte de ce qui est enregistrer. Le prix de ces appareils varie de 50€ à plus de 200€ pour les modèles avec écran.
C’est la méthode la plus évoluée actuellement. Elle ne sert qu’aux utilisateurs de réflex puisque ce sont les seuls appareils capables de communiquer avec ces modules externes via leur port télécommande. Le boitier, fixé sur le sabot pour flash, est un simple récepteur GPS envoyant les coordonnées directement à la prise de vue dans les données EXIF de l’image.
Les modules les plus évoluées possèdent un écran de contrôle pour vérifier que l’appareil capte bien les satellites. Ils possèdent également dans certain cas une boussole électronique pour récupérer l’orientation horizontale et verticale de la prise de vue.
L’avantage de cette méthode est le gain de temps pour l’utilisateur. Aucune action n’est nécessaire après la prise de vue. L’inconvénient vient du module lui même qui est connecté à l’appareil et communique via un câble au boitier et non via le sabot du flash. Dommage pour ce point. Le prix peut faire hésiter lui aussi, entre 100€ et 300€ pour les modèles les plus performants.
Voilà pour les différentes solutions. Cet article est l’occasion d’ajouter une catégorie « Geotagging » dans le classement des articles.
On se retrouve prochainement avec les photos du 14 juillet 2010
Images: Solmeta.com / PhotoAddict.com / Amazon.Fr
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